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A. H. : Comment doit évoluer le rôle de l’architecte dans la conception des futurs projets hospitaliers ?

Antoine Buisseret : Les nouveaux enjeux de l’architecture hospitalière sont liés à la révolution numérique, et au développement de l’ambulatoire. Des expertises transversales viennent nourrir le projet, dans une conception “augmentée”. L’architecte a un rôle d’animateur et de modérateur d’un champ d’expertises toujours plus vaste. L’architecte, par son projet, joue aussi un rôle dans l’accompagnement au changement : c’est ce qu’on rencontre dans nos projets tertiaires, par exemple.

Geneviève Carini : Les équipes de maîtrise d’oeuvre se sont élargies, avec leurs expertises sur la fonctionnalité, la technique, l’éclairement des bâtiments, le durable… L’architecte est l’animateur, le coordinateur. Cet aspect de son rôle prend de plus en plus d’importance. L’architecte fédère ces compétences additionnelles autour du projet, qui reste le levier commun, primordial.

Denis Bouvier : La modernité a fait disparaitre l’humain au profit de l’efficacité, et de la technique. Mais l’addition de préconisations techniques ne fait pas un projet. Par le projet, dans cet aéropage de compétences élargies, l’architecte est le seul qui replace l’Homme au centre.

Publié dans le Grands reportages – l’hôpital de demain, Partenaires, Regard d'expert, Revue Hors Série 2016-2017, avec les mot(s)-clef(s) , , , , , . Favori avec ce permalien.